Un
rapport sénatorial de 175 pages, du sénateur Hervé Marseille, paru
le 7 avril, n’est guère tendre avec l’évolution des
sous-préfectures.
La simple lecture du sommaire et de ses titres est
édifiante : « floraison de projets mais prolongements
effectifs très limités ; les sous-préfectures, un risque de
marginalisation accrue ; une perte de moyens qui pèse sur la
qualité de l’administration générale de l’État dans les
territoires ; une réduction importante du plafond d’emplois
de la mission administration générale et territoriale de l’État ;
une baisse particulièrement forte des moyens des missions
régaliennes ; des initiatives peu concluantes : les
maisons de services au public et les maisons de l’État ».
On en passe et des meilleurs !
Comme quoi, il n’y a pas que
les syndicats qui le disent. Il doit bien y avoir un fond de vérité.
Pendant ce temps, chez certains, c’est toujours l’air de « Tout
va très bien, Madame la Marquise ! »