lundi 29 juin 2015

PLAN « PREFECTURES NOUVELLE GENERATION » : QU’Y-A-T-IL DERRIERE LA COMMUNICATION DES POUVOIRS PUBLICS ?


C’est une question que l’on peut légitimement se poser, après l’offensive de communication tous azimuts de ces dernières semaines (présence du ministre de l’intérieur au CT spécial des préfectures du 9/06, démultiplication de son message dans toutes les préfectures et sous-préfectures, 7 groupes de travail estivaux devant aboutir prochainement à une nouvelle DNO). On en passe et des meilleurs.
 Pour autant, quelles sont nos certitudes, à court ou moyen terme ? Il y en a essentiellement 2 : d’une part, la baisse des effectifs des préfectures et sous-préfectures va culminer à - 750 en 2016, un record ! Nous étions légèrement en dessous, ces dernières années, mais depuis 10 ans, la fonte des effectifs est continue et très forte, plusieurs centaines chaque année ; d'autre part la suppression de certains guichets d’accueil essentiels. Cela concernera au moins les cartes grises, mais certainement aussi les permis de conduire, et rien ne dit qu'ils s’arrêteront là.
 Parler d’Internet et de virtualisation suffit-il à une bonne communication sur le plan « préfectures nouvelle génération » ? Où est le progrès ? Dans la délégation au secteur privé (cartes grises déléguées aux garages et aux assurances ?) de ce qui est une prérogative du service public ?
 Pourvu que les syndicats qui ont accepté de participer aux groupes de travail ne servent pas, à leur insu, de faire-valoir ou d’alibi à un projet destructeur d’emplois et affaiblissant la présence de l’État dans les territoires. La CFTC-MI émet, quant à elle, les plus grandes réserves.

mercredi 17 juin 2015

SALAIRE DES FONCTIONNAIRES : VERS UN DEPOUSSIERAGE DES GRILLES INDICIAIRES… A PARTIR DE 2017… !


A défaut d’augmentation du point d’indice (qui n’a pas bougé depuis 2010), le gouvernement discute actuellement avec les organisations syndicales d’une amélioration des grilles indiciaires mais, pour l’essentiel, à partir de 2017 … et souvent jusqu’en 2020 !
 Cela se concrétiserait pas des gains en points d’indice dès le début de la carrière (variables selon le grade), se poursuivant jusqu’au dernier échelon.
 Certes, il ne faut pas sous-estimer ce qui est mis dans la négociation, d’autant plus que les dernières propositions font apparaître des progrès, mais le calendrier est trop distendu pour être attrayant. Il est également aléatoire (quoi qu'on en dise), compte tenu des échéances électorales...
 L’amélioration majeure encore possible serait un raccourcissement du calendrier (par exemple une mise en œuvre complète des mesures au plus tard le 1er janvier 2017). En attendant des jours meilleurs !