Sur le principe, bien sûr, nous n'y voyons rien à redire. Un tel engagement doit pouvoir, en effet, donner lieu à reconnaissance.
Mais cette circulaire, au demeurant très courte, ne dit pas un mot sur les moyens humains supplémentaires affectés aux services de naturalisation dans les préfectures pour faire face à l'afflux prévisible. Or, chacun sait que ces services avaient déjà "la tête sous l'eau" depuis des années.
De fait, depuis la parution de ce texte, dite "circulaire Schiappa", du nom de la ministre signataire, la situation des services de naturalisation est singulièrement plus compliquée. Alors, comment faire ? Il serait intéressant que les décideurs pensent au renforcement des équipes. Il n'est pas trop tard... mais il faut faire vite.