Telle
est la question, après notre rencontre avec le sous-directeur des
ressources humaines du ministère, lundi 14 avril. La rencontre (à
la demande de la CFTC-MI) s’est déroulée dans un climat serein.
Nous
avons essayé de savoir pourquoi un syndicat comme le nôtre,
appartenant à une grande confédération historique, est si
ostensiblement mis au ban du dialogue social, jusqu’à nous
interdire le simple droit à l’information.
Heureusement,
nous avons nos propres canaux ! Heureusement, notre dynamisme
est désormais connu et reconnu. Notre syndicat est en constant
développement, preuve du succès de ce syndicalisme foncièrement
différent, avec un gros travail de proximité et un vrai suivi.
Mais
il est évident qu’il ne peut pas y avoir de justification
acceptable à un tel comportement. Qui y trouve un intérêt ?
Là où cela devient bien plus gênant, c’est lorsque même
l’information concernant la préparation des élections professionnelles du 4 décembre prochain ne nous
parvient pas. Nous avons souligné les conséquences que cette rupture
d’égalité pouvait avoir sur la validité du processus
électoral. L’écoute a été de qualité. Mais nous jugerons tout
cela dans les faits.
Pour
l'heure, nous voulons voir le bon côté des choses : si nous ne
dérangions pas, il n'y aurait aucune raison de subir ce sort. C'est
donc la reconnaissance de la qualité de notre travail !