mardi 29 avril 2014

BLOCAGE DE NOS SALAIRES JUSQU''EN 2017 : UNE INJUSTICE DOUBLÉE D'UNE NON-SENS ÉCONOMIQUE

Pénaliser 5 millions de fonctionnaires (dont une bonne partie à salaires très modestes) en gelant le point d'indice jusqu'en 2017, alors qu'il est déjà bloqué depuis 2010, c'est d'abord une injustice profonde. Hormis quelques rares ministères, la fonction publique de l'Etat a vu fondre ses effectifs depuis 10 ans. Concrètement, sur le terrain, nous sommes « à l'os ». Moins de fonctionnaires mais mieux payés, nous avait-on dit. On connaît le résultat. Et, d'un point de vue économique, comment espérer de la croissance quand on freine la consommation de millions de gens ? Dans ce contexte, la « clause de revoyure » du point d'indice en fonction de la croissance ressemble à un marché de dupe. Les pouvoirs publics prennent la mauvaise voie car ils ne s'attaquent pas à des réformes structurelles, mais font du « grattage ». Et où est le dialogue social tant vanté, quand on voit que les décisions sont annoncées unilatéralement sans concertation ?
L'Intersyndicale fonction publique (dont la CFTC, bien sûr) a demandé à être reçue par le Premier ministre avant le 15 mai, date programmée pour une journée d'action. A suivre.

mardi 15 avril 2014

OSTRACISME DU MINISTÈRE DE L’INTERIEUR CONTRE LA CFTC-MI : STOP OU ENCORE ?

Telle est la question, après notre rencontre avec le sous-directeur des ressources humaines du ministère, lundi 14 avril. La rencontre (à la demande de la CFTC-MI) s’est déroulée dans un climat serein.

Nous avons essayé de savoir pourquoi un syndicat comme le nôtre, appartenant à une grande confédération historique, est si ostensiblement mis au ban du dialogue social, jusqu’à nous interdire le simple droit à l’information.

Heureusement, nous avons nos propres canaux ! Heureusement, notre dynamisme est désormais connu et reconnu. Notre syndicat est en constant développement, preuve du succès de ce syndicalisme foncièrement différent, avec un gros travail de proximité et un vrai suivi.

Mais il est évident qu’il ne peut pas y avoir de justification acceptable à un tel comportement. Qui y trouve un intérêt ? Là où cela devient bien plus gênant, c’est lorsque même l’information concernant la préparation des élections professionnelles du 4 décembre prochain ne nous parvient pas. Nous avons souligné les conséquences que cette rupture d’égalité pouvait avoir sur la validité du processus électoral. L’écoute a été de qualité. Mais nous jugerons tout cela dans les faits.

Pour l'heure, nous voulons voir le bon côté des choses : si nous ne dérangions pas, il n'y aurait aucune raison de subir ce sort. C'est donc la reconnaissance de la qualité de notre travail !