mardi 4 juillet 2023

MESURES SALARIALES 2023 : NOUS SOMMES FINALEMENT TRES LOIN DU COMPTE !

 

Pour une inflation à rythme annuel de 5.2 %, le point d'indice ne sera finalement augmenté en 2023 que de 1.5 %. Et ceci, bien sûr, sans aucune concertation, simplement une information descendante (appelée néanmoins "rencontres salariales 2023"). L'année dernière, pour une inflation de 6 %, l'augmentation du point d'indice n'avait été que de 3.5 %. 

Et ne parlons même pas de l'inflation des produits alimentaires, beaucoup plus forte encore. Chaque année, les fonctionnaires continuent ainsi de perdre du pouvoir d'achat, comme c'est le cas depuis longtemps. Le différentiel point d'indice / inflation depuis 2010 est d'environ 18 % en défaveur des fonctionnaires.

A côté de cela, le gouvernement a fait un petit peu d'habillage, histoire de faire passer la pilule et de communiquer auprès des médias et de l'opinion publique. Il ajoute ainsi les mesures suivantes : + 5 points d'indice pour tous au 1er janvier 2024 (à peu près 20 € net) ; de 1 à 9 points d'indice pour les débuts de grille indiciaire, afin de ne pas risquer de se faire dépasser par le SMIC ; une prime exceptionnelle de 300 à 800 € à l'automne pour les traitements inférieurs à 3250 € bruts ; le remboursement des frais de transport collectif, qui passe de 50 % à 75 %. Et c'est à peu près tout, circulez, il n'y a rien à voir !

Il y a encore du boulot (et c'est peu de le dire) avant de passer à une approche plus valorisante du fonctionnaire et de la fonction publique. Il y a encore du boulot pour faire comprendre combien la vie est chère et est devenue difficile.


jeudi 11 mai 2023

TRAITEMENT DES FONCTIONNAIRES : ALORS, QUE FAIT-ON ?

    Chacun, ces dernières semaines, a pu entendre le ministre de la fonction publique communiquer sur l'augmentation des bas salaires dans la fonction publique, comme s'il s'agissait d'une avancée sociale. En fait, cela correspond uniquement à une augmentation obligatoire pour ne pas que les bas de grilles de la fonction publique aient une rémunération inférieure au SMIC (qui, lui, a automatiquement augmenté au 1e mai). 
     Autrement dit, la fonction publique est tout bonnement à la  traîne et elle l'est depuis si longtemps que les débuts de carrière de nombreux grades de fonctionnaires sont "écrasés" pendant des années, ce qui, concrètement, signifie qu'on peut aller jusqu'à 8 ans de carrière dans les débuts de grille des catégories C sans la moindre augmentation. C'est tout simplement catastrophique. 
     Alors, beaucoup moins de verticalité et beaucoup plus d'échanges réels et ainsi peut-être pourra-t-on espérer une vraie augmentation du point d'indice et une vraie politique salariale dans la fonction publique. 
     En attendant, et en ces temps de forte inflation, il est urgent de donner un vrai et rapide coup de pouce à l'ensemble des  grilles.

 

mardi 21 mars 2023

REFORME DES RETRAITES : QUEL GACHIS !

                        

Quel gâchis ! Voilà ce qui vient spontanément à l'esprit en observant ce qu'il s'est passé ces derniers temps, dans le dossier "réforme des retraites" ! Tant de portes ont été entrouvertes et, à chaque fois, elles ont été claquées au nez de celles et ceux qui voulaient vraiment débattre, proposer : refus des pouvoirs publics de discuter avec une intersyndicale pourtant exemplaire et prête à faire des propositions, pour peu que soit retirée l'inutile et pénalisante mesure d'âge (passage de 62 à 64 ans), utilisation de biais détournés (notamment un projet de loi de finance rectificative de la sécurité sociale) pour aller plus vite et pour pouvoir utiliser le "49-3" si "nécessaire" (ce qui a été fait), refus in fine de laisser les députés voter librement, pour remplacer ce vote par une utilisation abusive du "49-3", refus de se pencher sur la possibilité d'un référendum, qui figure pourtant clairement dans la Constitution.

Résultat : ce qui aurait pu se régler tranquillement autour d'une table entre gens responsables et constructifs se termine dans la confusion totale, dans un pays profondément déstabilisé.

Quel gâchis !

 

jeudi 2 février 2023

REFORME DES RETRAITES : VRAIMENT PAS D'AUTRES SOLUTIONS QUE 64 ANS ?

 

En 2010, l'âge légal de départ à la retraite est passé de 60 à 62 ans. Puis, en 2014, une autre réforme a prévu une augmentation progressive des années de cotisation pour pouvoir prétendre à une retraite à taux plein, portant le nombre d'années nécessaires à 43 ans, contre 40 ans auparavant (et même 37.5 années antérieurement). 

Aujourd'hui, on nous explique qu'il est vital de repousser l'âge légal de 62 à 64 ans et d'accélérer le calendrier de passage à 43 années de cotisation.

Pourquoi ne pas maintenir l'âge légal de départ à 62 ans et laisser chacun décider, en fonction de sa situation, de poursuivre ou pas jusqu'à avoir 43 années de cotisation, voire plus ?

 En admettant qu'il y ait vraiment un problème de déficit des caisses de retraite (ce qui n'a pas vraiment été démontré), pourquoi ne pas mettre sur la table diverses solutions alternatives, potentiellement cumulables entre elles ? Cela pourrait être, par exemple, un prélèvement de 1 % sur les revenus des capitaux, ainsi qu'un prélèvement de 1 % sur les pensions de retraites à partir d'un niveau de pension à définir, pour ne pas pénaliser les plus petites retraites. Ce serait ainsi une sorte de contribution solidarité d'une part de celles et ceux qui ont misé sur le capital, d'autre part des générations parties à la retraite à 60 ou 62 ans envers celles et ceux qui devront partir à 64 ans.

Ce ne sont là que des pistes, rien de bien arrêté, mais en y réfléchissant, des solutions autres que le recul de l'âge légal sont possibles, pour peu que les pouvoirs publics veuillent bien négocier, ce qu'ils n'ont jamais réellement fait puisqu'il y a tout juste eu consultations bilatérales avec les syndicats, ce qui n'a rien à voir avec une concertation, encore moins avec une négociation.

 

mercredi 25 janvier 2023

DEMANDEZ VOTRE CARTE D'ADHERENT CFTC-MI 2023 !

 

La nouvelle carte d'adhérent CFTC-MI est arrivée ! 
Vous travaillez en préfecture, en sous-préfecture, en administration centrale, vous êtes personnel administratif, technique ou SIC, demandez-la !

Notre syndicat continue dans sa politique de barèmes très attractifs.

A titre d'exemple, pour les moins de 35 ans et pendant 3 ans, la cotisation est à 42 € l'an. A cette somme, il faut encore soustraire le crédit d'impôt de 66 % en année n+1 ! 

Les autres tranches vont de 67 à 111 € l'an (et 22 € pour les retraités !).

Il n'y a donc vraiment plus aucune raison d'hésiter ! Rejoignez-nous vite ! Envoyez un mail à cftc.mi@gmail.com ou à cftc-mi.bureau-national@essonne.gouv.fr !

mardi 3 janvier 2023

BONNE ANNE 2023 !

 

Cher(e)s collègues,

La CFTC-MI vous souhaite une excellente année 2023, tant à titre personnel que professionnel !

Émettons notamment le vœu que notre fonction publique soit préservée, pour le bien de ses agents et celui des usagers. Et que cesse son lent et continuel démantèlement.

Bonne année à toutes et à tous !