La charte du dialogue social au sein du ministère de l’intérieur, signée le 20 octobre 2011, a vécu. Elle n’est plus aujourd’hui que le puissant symbole d’une logique d’exclusion.
En effet, le ministre de l’intérieur campe sur ses positions et refuse de réintégrer la CFTC-MI dans la démarche " charte du dialogue social " (après avoir exclu notre syndicat en cours de route sans même l’en informer). Il valide ainsi la logique d’exclusion brutale qui a prévalu dans le processus d’élaboration de ce document, puisque les représentativités exclusivement locales n’ont pas été prises en compte (même lorsqu’un syndicat dans cette situation est localement majoritaire). Pourtant le document prétend régir le dialogue social tant local que national. La persistance du ministère dans l’incohérence a tué cette charte. Elle en fait en tout cas, d’ores et déjà, un instrument d’exclusion, ce qui lui fait perdre tout son sens.
Pour sa part, la CFTC-MI, après un double boycott de comité technique en Essonne (où elle est majoritaire) et une réclamation devant le Défenseur des Droits (toujours en cours), va poursuivre ses actions pour se faire entendre et obtenir la fin de la discrimination syndicale au sein du ministère de l’intérieur.