Bonne année 2012 à toutes et à tous ! Souhaitons d'abord une bonne santé physique et syndicale ! Souhaitons aussi la remise en état de l'ascenseur social, en panne depuis déjà un certain temps dans notre pays !
Le Père Noël, son boulot terminé, s'est donc envolé, une fois de plus ! Mais il a eu des sueurs froides cette année, notamment en Essonne, où la CFTC-MI s'est fait taper sur les doigts pour avoir osé souhaiter de bonnes fêtes, par e-mail, à tout le personnel, violant en cela une obscure "charte des NTIC" de 2001 (interdisant l'envoi d'e-mails à l'ensemble du personnel)... qui, jadis, ne lui a même pas été proposée à la signature... (!), mais que la CFTC-MI respecte quand même à longueur d'année. Simplement, sa très grande faute, une fois l'an, est d'envoyer un message souhaitant de bonnes fêtes au personnel de cette préfecture.
La sanction de l'administration préfectorale est tombée, terrifiante : "je suis donc au regret de vous informer que je me vois contraint de suspendre la possibilité qui vous est offerte de contacter l'ensemble des agents de la préfecture par le biais de la messagerie du ministère. Cette décision prend effet immédiatement."
Notons, dans le corps du message de l'administration, cette petite phrase surprenante : "les représentants du personnel des autres syndicats ont saisi la DRH suite à votre message pour me demander de veiller au respect, par votre organisation syndicale, des règles en vigueur pour l'utilisation de la messagerie du ministère." Règles en vigueur ? Traduction : celles arrêtées entre l'administration et les gros syndicats, en oubliant les autres.
La CFTC-MI, petit syndicat au niveau national (petit mais costaud...), est-elle donc si gênante, notamment en Essonne où elle est majoritaire depuis de longues années, pour qu'on vienne, de façon aussi ridicule, lui chercher des poux sur la tête ? Et n'y a-t-il pas de sujets plus importants à traiter avec nous ?