Outre la fixation des droits et devoirs de l'administration et des syndicats, cette charte aurait dû être, par excellence, le document permettant de définir la place de chacun des syndicats constitués, en fonction de son poids.
Or, la CFTC-MI, après avoir été officiellement invitée aux premières discussions sur l'élaboration de la charte (décembre 2010), en a ensuite été évincée de la plus choquante et déloyale des façons, puisque cela s'est fait sans un mot, sans une explication, sans qu'elle soit prévenue, jusqu'à ce que nous découvrions, après coup, que le document avait finalement été signé.
Face à une telle attitude, la CFTC-MI a déposé, le 16 décembre dernier, une réclamation devant le Défenseur des Droits pour rupture d'égalité entre organisations syndicales, imposée par le ministre de l'intérieur.
Elle a également boycotté le comité technique de décembre à la préfecture de l'Essonne, où la CFTC-MI est majoritaire (4 sièges sur 7), empêchant ainsi sa tenue normale dès la première réunion.
La CFTC-MI entend faire comprendre à ceux qui la marginalisent qu'il y a des règles élémentaires à respecter. Si besoin est, elle inscrira son action de protestation dans la durée.