Dites non à un projet qui créera plus de problèmes qu'il n'est censé en résoudre : le fait de demander aux seniors de continuer de travailler, cela équivaudra le plus souvent à laisser les jeunes en dehors du marché de l'emploi.
Mais, pour beaucoup de seniors du secteur privé, la réforme signifiera le remplacement de la retraite par le chômage (le taux d'emploi des seniors en France étant déjà très faible).
Puisque notre monde actuel privilégie les revenus des capitaux par rapport à ceux du travail, demandons aux revenus des capitaux de contribuer largement à combler le déficit des retraites.
Exigeons une vraie concertation, un "grenelle des retraites", quitte à repousser l'adoption du projet de 6 mois ou 1 an. Ce ne sera pas du temps perdu, mais du temps gagné si on parvient à un bon texte de loi.
Le 7 septembre, ce sera d'abord le nombre de manifestants dans la rue qui marquera les esprits. Soyons-y nombreux !