Le
magazine « Challenges », dans un article du 7 juillet 2014,
fait état d’un projet de fermetures de 47 sous-préfectures (sur
un total de 233), l’objectif inavoué étant de continuer à
grappiller des postes à supprimer. Dans les « hautes
sphères », certains font de ces suppressions de postes un vrai
dogme, alors que le rapport de 2013 sur lequel s’appuie le projet pointe aussi du doigt la mauvaise gestion patrimoniale des sous-préfectures (notamment des locaux surdimensionnés).
La
CFTC-MI considère que l’Etat réalisera bien plus d’économie
quand il acceptera de changer d’époque et, par exemple, de loger les
sous-préfets (mais pas que...) de façon plus modeste, avec tout ce
que cela sous-entend comme économie à tous niveaux. Si de telles économies étaient réalisées à grande échelle, ce serait beaucoup plus efficace que de supprimer 47 sous-préfectures.
Pour le
reste, nous ne sommes pas contre une rationalisation, mais cela ne
doit pas nuire à la densité du maillage territoriale, ni au
niveau des effectifs, qui doit rester au moins constant.