La CFTC-MI tient à remercier toutes celles et tous ceux qui lui ont fait confiance à l’occasion du scrutin du 4 mai dernier.
Ces élections font ressortir une assez bonne résistance de la CFTC-MI dans un contexte très hostile et dans des périmètres en forte évolution. A périmètre égal (préfectures et sous-préfectures) et malgré le nombre croissant de syndicats, nous nous maintenons à 3.25 % (contre 3.43 % en 2006).
A périmètre agrandi (incluant les administratifs de police, de gendarmerie et d’administration centrale), la CFTC-MI pèse 2.51 % (c’est-à-dire 2.67 % chez les administratifs et 2.42 % tous grades confondus, dans une moyenne incluant les grades où nous n’avons pas présenté de candidats).
Notre organisation a des messages forts à faire passer. Sa fermeté, alliée à sa force de proposition et à son image de syndicat responsable, doit pouvoir fédérer beaucoup plus de monde.
Elle a un vrai savoir-faire, qu’elle démontre depuis plus d’une décennie à la préfecture de l’Essonne, où elle est majoritaire.
Ainsi, dans ce département, la CFTC-MI vient d’obtenir 4 sièges sur 7 au CTP local.
Autre résultat probant : l’arrivée de notre organisation à la préfecture de l’Isère, où nous avons obtenu un siège au CTP local, grâce au dynamisme de notre délégué de liste isérois.
Par ailleurs, notre présence en région Île-de-France, bien qu’encore insuffisante, est réelle (6.26 %)
La régionalisation des CAP nous prive d’élus locaux (sauf au niveau du SGAP de Versailles, où nous avons des élus chez les adjoints techniques principaux de 2e classe).
Cette régionalisation des CAP, dont espèrent tirer profit les grosses organisations syndicales (par l’élimination des petites) ne profitera à personne, et surtout pas aux agents. Il suffit, pour s’en convaincre, de faire par exemple le constat qu’il n’y a quasiment aucun élu aux CAP locales régionales d’Ile-de-France qui soit fonctionnaire à la préfecture de l’Essonne, même parmi les grosses organisations.
La réalité de la régionalisation des CAP, c’est une terrible perte de contact avec le terrain. Cela valait-il le petit calcul électoral de certains ? En tout état de cause, la CFTC-MI continuera son travail quotidien partout où elle le pourra, afin d’aider les agents, tant individuellement que collectivement, surtout dans cette période de restriction budgétaire.
Notre message est un message d’unité envers nos collègues des autres syndicats, un message d’ouverture mais aussi de fermeté vis-à-vis de l’administration, dans une période très troublée pour toute la fonction publique.
Vous trouverez des informations complémentaires dans notre Intranet.
ENCORE UNE FOIS MERCI A TOUTES ET A TOUS !